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Sandrine
& ses
Tatouages
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Le tatouage a presque toujours existé. Que ce soit pour se distinguer de la masse, afficher sa rébellion ou pour exhiber sa classe sociale, toutes les raisons ont toujours été et seront toujours bonnes pour passer à l'action. Les techniques ont évolué, se sont multipliées, amenant ainsi plusieurs dérivés de l'art corporel comme le body piercing.
ORIGINE
Les tatouages ne sont pas nés d'hier ! En vérité, les premiers signes remontent à 5 000 ans avant Jésus-Christ. Provenant de statuettes funéraires découvertes dans des tombeaux japonais, ils servaient d'accompagnement aux morts dans leur voyage vers l'au-delà. À cette époque, on attribuait aux tatouages des propriétés magiques et religieuses. Simple croyance d'une autre époque ? Peut-être pas. Les superstitions appartiennent à tous les temps .
Le tatouage fut pratiqué par les Egyptiens dès 2000av.J.-C.
Les tatouages en couleurs se développèrent fortement chez les
Maoris de Nouvelle-Zélande et furent pendant un temps une forme d'ornement
prisée en Chine, en Inde et au Japon. On pensait que les tatouages
offraient une protection contre la malchance ou la maladie. Ils servaient
aussi à identifier le statut ou le rang, ou l'appartenance à
un groupe. Leur utilisation la plus courante, cependant, était une
forme de décoration.
Darwin faisait remarquer dans ses ouvrages qu’il n’existe aucun
peuple sur cette planète qui ne connaisse cette pratique. On en signale,
selon les témoignages, sur des figures historiques tels que Hérodote,
Marco-Polo, et bien entendu James Cook.
Les techniques n’ont guère évolué au cours des siècles. Cette méthode de décoration de la peau est donc une insertion de substances colorées sous la surface. La peau est perforée avec un instrument pointu, aiguille faite de matériaux divers (os, ivoires, dents, métaux, aciers) qui entraîne les pigments sous l’épiderme. Tout le problème étant de ne pas dépasser l’épiderme afin de ne pas perforer le derme, ceci afin d'éviter une diffusion du pigment. Le pigment s’enkyste alors entre l’épiderme et le derme.
Afin d’illustrer la variété des techniques de tatouages,
la pratique Inuïte est particulièrement révélatrice
de l’ingéniosité dans ce domaine. En effet, ces derniers
passent sous la peau une aiguille suivie d’un fil enduit de noir de
fumée brodant ainsi le motif désiré. Les Thaïs et
Cambodgiens quant à eux procèdent par grattage à l’aide
d’un instrument muni de pointes effilées. En Extrême-Orient
et dans le Pacifique, on utilise une sorte de petit râteau dont les
dents sont constituées d’aiguilles ou de pointes d’os.
Ce râteau est tenu d’une main par le tatoueur et est frappé
de l’autre par un maillet. Les Japonais, quant à eux, utilisent
des séries de baguettes dont le bout est doté de faisceau d’aiguilles
pour exceller dans leur spécialité du « bokashi »,
à savoir les plus beaux dégradés du monde allant du noir
profond au gris le plus clair.
Les pigments utilisés jadis, proviennent du noir de fumée, de coque de noix brûlées, de résines , de cendres ou bien de substances organiques, animales ou végétales mélangées à de l’alcool, de l’eau, du sperme, du sang ou des sucs végétaux. Les pigments actuels issus de l’industrie sont aseptisés ce qui ôte l’aspect folklorique mais rassure plus quant à la transmission de maladies.
Dans de nombreuses parties du monde, différents peuples utilisent le
tatouage et la scarification pour indiquer le rang et l'appartenance sociale,
ou comme signe de deuil. Ce peut être un moyen de camouflage ou une
croyance religieuse. En Inde et au Tibet, les tatouages accompagnent les périodes
difficiles de la vie : puberté, maternité, maladie ainsi que
le deuil. Pour les habitants de Hawaï, le deuil était l’occasion
d’un tatouage de points et de traits sur la langue alliant en cela sévices
corporels et tatouages.
Il peut aussi être un talisman du type de ceux portés par le peuple karen lors de sa lutte pour son indépendance contre l’armée birmane, tatouage devant arrêter les balles de l’adversaire. C’est aussi parfois une médecine, comme chez les Berbères ou encore aux îles Samoa où l’on peut se faire tatouer contre les rhumatismes. Même démarches en Afrique dans le traitement d’affections oculaires ou de maux de tête ainsi que dans la protection contre les morsures de chiens ou de serpent et des risques de noyade. Les marins américains se tatouaient contre la noyade, un coq sur un pied et un cochon sur l’autre. Un Christ dans le dos évitait à ces derniers la flagellation sachant qu’aucun capitaine de vaisseau n’aurait oser fouetter l’image de Dieu. Si l’on peut douter des résultats de telles pratiques, force est de constater que l’on peut considérer le tatouage, fait dans de mauvaises conditions d’asepsie comme l’ancêtre du vaccin.
Cette pratique est devenue sujet de suspicion ces dernières années
car les services sanitaires affirmaient que les aiguilles de tatouages contaminées
propageaient des maladies infectieuses, en particulier l’hépatite
et le sida. Tout à fait exact, si l’on ne prend pas les précautions
reprises à la rubrique Hygiène et asepsie.
En 1891 est inventée, par Samuel O’Reilly, la première
machine à tatouer électrique. Depuis lors le système
est resté identique, électro-aimant, ressort et rupteur qui
entraînent une aiguille ou un faisceau d’aiguilles. Cette aiguille
ou faisceau sont guidés dans un manchon prolongé par une buse
de guidage. L’encre réside dans la buse où elle monte
par capillarité lorsque le tatoueur la plonge dans le godet d’encre.
C'est le matériel actuellement utilisé par la majorité
des tatoueurs professionnels et dont vous trouverez les revendeurs à
la rubrique liens.
Le tatouage n'a pas toujours été vu comme étant un art. Pendant longtemps, on a pensé que c'était l'exclusivité des motards, des détenus ou des délinquants. Même autrefois, on lui attribuait une connotation souvent très négative, qui proviendrait de la Chine. En effet, vers la fin du 3e siècle après Jésus-Christ, plusieurs textes parlent déjà de la position des Chinois sur le tatouage en rapport avec la coutume japonaise. Ces derniers prônaient cette forme d'art comme étant une preuve de courage face à la douleur et de loyauté au groupe d'attache en vertu de la permanence du dessin.
De leur côté, les Chinois voyaient en cette technique indélébile un acte de barbarisme. Ils se servirent donc de cette méthode comme punition qu'ils infligeaient aux brigands et aux criminels pour les démarquer du reste de la société. Pour rajouter au supplice de ce marquage à vie, les symboles, qui restaient simples, étaient marqués sur les parties du corps les plus visibles, afin d'être repérés le plus rapidement possible par la communauté.
Malgré le fait que des gens tels que des avocats, des
psychologues et même des policiers soient les nouveaux adeptes du tatouage,
les préjugés sur ce genre artistique sont encore aujourd'hui
bien ancrés dans la société.
Le tatouage traditionnel ne sera pas remplacé par quelque technique mystérieuse et encore ignorée (même de celui qui va l'inventer), mais plutôt par une méthode beaucoup plus moderne. Encore méconnue, l'invention a été brevetée il y a moins d'un an. Il s'agit d'un tatouage programmable. Se lasser du dessin tatoué était le plus gros problème : le voici réglé. Le concept a été mis au point par une équipe de chercheurs californiens. Il consiste à insérer un mince écran à cristaux liquides sous la peau du poignet. Le dessin affiché est visible à travers la peau et on peut le transformer grâce à une puce également implantée sous l'épiderme. On peut recharger la pile simplement en plaçant le poignet devant un chargeur. En plus des images, le tatouage électronique permet d'afficher sa température et sa pression sanguine grâce à des senseurs incorporés. On n'arrêtera jamais la technologie !
Les origines du mot
Le mot "Tatouage" et ses emplois
sont relativement récents dans notre langue. En fait, les francophones
ne l'utilisent plus ou moins couramment que depuis la fin du siècle
dernier (1890/1895). Auparavant, on usait de termes très approximatifs
du genre "dessin gravé", "stigmate", "empreinte",
"graphisme" ou bien encore, et parmi tant d'autres,"hiéropglyphe".
Le mot "Tatouage" et le verbe "Tatouer"
n'ont fait leur entrée officielle qu'en 1856 et 1858, cela dans deux
dictionnaires :
- Dictionnaire de Médecine du Belge P. Nysten
- le Littré.
Il est vrai qu'à l'époque, lorsque l'on usait
du mot "Tatouage" c'était spécifiquement pour parler
de celui des Tahitiens qui est lui, un authentique langage hiéroglyphique
religieux entendu d'un bout à l'autre des archipels par les Tahowa
ou hommes éclairés (les prêtres).
Les grands Tahowa, comparables à nos évêques, avaient
aussi droit au titre d'Atouas et dans leurs sermons, rejoignant ainsi le fond
commun de toutes les religions, ils prêchaient que la faveur et le pardon
s'obtenaient, certes, par la prière et la méditation mais aussi
en guise de pénitence par la représentation sur soi de l'esprit
tracasseur.
L'insulaire s'en accommodait fort bien d'autant que par nature il restait
très attaché au colifichet et à ce genre d'ornementation
cutanée. C'était donc un plaisir pour lui que de se faire faire
un Ta (dessin) d'Atouas, un "Taatouas", que le langage populaire
déforma petit à petit en "Tatouas", puis en "Tatau"
à Tahiti et en "Tataou" à Tonga.
Dès lors, on comprend mieux, étant donné
la prononciation anglaise et sans doute pour le pittoresque que Banks, l'écrivain
du capitaine James Cook l'écrivit "Tattow" dans les premier
et quatrième tomes de ses relations de voyage aux îles de la
Société et à Moutouiti en 1772, puis "Tattoo"
dans son compte rendu circumnavigation en 1776.
Quant à notre version, nous la devons pour la première
fois, en 1778, à un certain Suard, traducteur des Mémoires de
Cook and Banks.Il le fait d'ailleurs, dit-il, parce qu'il n'a nulle part trouvé
d'équivalent en français au terme anglais "Tattoing".
Il crée donc le substantif "Tatouage" qui va désigner
à la fois l'opération et le résultat de l'opération.
Les différents styles de tatouage :
Noir et Gris
Le tatouage est fait avec des nuances de noir et de gris seulement.
Ce modèle est venu des prisons de l'Amérique du Nord, lié
à la difficulté des prisonniers d'obtenir de l'encre colorée.
Quand plusieurs tatoueurs se sont rendus compte qu'il y avait grand potentiel
artistique en l'adaptant pour l'usage dans des salons de tatouage en dehors
des prisons.
Ils ont développé des modèles raffinés et détaillés
qui sont très populaires de nos jours.
Traditionnel
Le modèle traditionnel se rapporte au tatouage occidental ou américain:
incluant des rouleaux de mots parmi des vignettes, des fleurs, des coeurs
et des animaux décoratifs. Le modèle a été développé
la première fois pour les salons placés près des bases
militaires. La palette de couleur est limitée.
Ce type de tatouage est très stylisé, tout à fait bidimensionnel,
et souvent exécuté avec peu de respect pour l'art. Les lignes
tendent à être épaisses et grasses, les couleurs sont
rarement ombragées ou réalistes, et les images tendent vers
l'iconique, et peu d'effort fait pour faire des choses qui semblent réalistes.
Les éléments communs de conception incluent des coeurs, des
ancres, des oiseaux, des panthères, des fleurs simples (roses en particulier),
et des noms.
Biomécanique
Un modèle popularisé par l'illustrateur H. R. Giger, le concepteur de la créature des films Aliens.
Le travail biomécanique implique habituellement la chair
entremélée avec des machines.
Fineline
Contours sensibles, souvent fortement détaillés. Le succès
du tatouage fini dépend beaucoup de l'utilisation de l'artiste de l'espace
négatif, et de son aptitude à s'abstenir d'ajouter plus de détail.
Un tatouage excessivement détaillé de fineline, ou un qui n'ont
pas été soigneusement exécuté peut devenir horrible
après quelques années.
La ligne fine essaye de reproduire un effet semblable au fait de regarder
un schéma ou une peinture sur la peau.
Tribal
Gras, noir, conceptions de modèle de silhouette. La
majeure partie de ce travail est basée sur des conceptions antiques
de tatouages des îles Pacifiques du sud. Ces conceptions, sont fortement
basées sur les formes traditionnelles, sont habituellement abstraites.
Mais ce n'est pas toujours le cas, car le tatoueurs ont modifié les
conceptions traditionnelles.
La manière la plus facile de caractériser le "blackwork
tribal" est qu'il se compose d'une combinaison d'éléments
discrets de conception, dont chacun est d'un seul bloc, abstrait, et sans
ombrage. On groupe ces éléments qui peuvent ou peuvent ne pas
avoir une signification spécifique séparée.
Celtique
Le tatouage celtique se rapporte à des modèles celtiques d'art
et de conception. Rouleaux, les noeuds celtiques, et les éléments
traditionnels de conception tels que des griffins et d'autres créatures
mythological stylisées, bandes de bras utilisant des triskels ou des
entrelacs.
La croix et le cercle celtiques sont aussi des motifs de cette catégorie.
Habituellement fait juste en encre noire, il comporte quelques fois des couleurs
de base comme le rouge.
Réaliste
Travail photographique de qualité, habituellement portraits
ou scènes de nature. Images prises des photos, mieux faites par quelqu'un
qui peut rendre des images photographiques réalistes (ils ne sont pas
si nombreux). Habituellement fait en encre noire et grise. Le danger avec
le travail réaliste finement pointillé est le même danger
inhérent à tous les tatouages.
Oriental
Ce mode de tatouage utilise le corps entier comme toile, plutôt que
l'approche occidentale d'ajouter un tattoo ici et là. Le modèle
oriental incorpore habituellement les modèles et les figures tourbillonnants
de la mythologie orientale.
Technique du Tatouage :
La technique de base du tatouage n'a pas changé depuis l'aube de
l'humanité, elle consiste à introduire des pigments noir ou
de couleurs sous la peau.
Les Inuits (Esquimaux) tatouaient avec une aiguille
et un fil enduit de noir de fumée, comme s'ils cousaient la peau. Les
motifs étaient abstraits, composés de traits, pointillés,
croix...On peut aussi tailler des formes sur la peau à l'aide d'une
pierre taillée, puis introduire des pigments sur la cicatrice.
Les Cambodgiens, les Thaïs, les Birmans ainsi que d'autres peuples grattent la peau avec un instrument effilé (ce qui permet d'effectuer des tatouages complexes), cette technique était déja connue à la préhistoire et est toujours pratiquée par les indiens d'Amérique du nord.
En extrème-orient, on utilise un peigne qui peut mesurer jusqu'à 6cm hérisé (d'aiguilles, d'ivoire ou d'os taillé) et d'un maillet.
Au Japon, les tatoueurs utilise des
baguettes d'aiguilles réunies par un fil pour exécuter des motifs.
Suivant le motif, les baguettes contiennent de trois à vingt-sept aiguilles.
Cette technique est toujours utilisée, par les tatoueurs traditionnel
japonnais.
Au Maghreb, le tatouage était pratiqué
avec une lancette appelé mechalta. C'est une tige d'acier de section
carrée aiguisée en biseau à une extrémité
et qui scarifie plus qu'elle ne pique. Dès que le sang se montre, le
tatoueur fait pénétrer les colorants dans la plaie.
Dans les îles du Pacifique, on utilisait un
peigne et un martelet. Pour fabriquer le peigne, les indigènes pouvaient
utiliser une dent de requin, une grosse arête de poisson, un os d'oiseau,
un coquillage acéré ou encore une écaille de tortue taillée
en scie,il arrivai parfois que le tatoueur utilise les os de la dépouille
d'un ennemi... L'outil était fixé sur un manche en bois, un
morceau de bambou ou un bouchon que l'on venait percuter avec un maillet pour
inciser la peau et y faire pénétrer le pigment. Depuis, la seule
innovation, sont les dents du peigne qui ont été remplacées
par du plexiglas, mais la technique reste la même encore de nos jours.
C'est le 8 Décembre 1891 que l'américain d'origine irlandaise Samuel O'Reilly dévoile sont invention : la machine à tatouer électrique (Cette dernière est basé sur une création initiale de Thomas Edison datant de 1876). Cette machine est celle qui est utilisée depuis plus d'un siècle par la plupart des tatoueurs professionnels (Avec quelques améliorations bien sur...)
Questions Réponses
Est-ce que cela fait mal ?
Bien sûr cela fait mal, mais pas au point de ne pouvoir le supporter
! Cela dépend aussi des personnes, à noter qu'en règle
générale les femmes sont moins douillettes que les hommes. Il
faut dire aussi que la crispation n'aide pas vraiment à se détacher
de la douleur. La douleur fait partie intégrante du tatouage puisque
l'aiguille pénètre entre l'épiderme et le derme afin
d'y loger les pigments. Le type de douleur est difficile à expliquer
car chacun réagit différemment ; néanmoins cela ressemble
selon moi à une découpe très superficielle et très
lente de la peau, si superficielle qu'elle ne saigne pratiquement pas.
L'anesthésie est elle possible ?
Oui, tout à fait, mais cela relève de l'acte médical
et je ne connais aucun tatoueur qui la pratique. L'alcool n'aide en rien,
néanmoins une certaine auto-anesthésie est constatée
par certains clients très détendus.
Où cela fait le plus ou le moins mal ?
Les parties du corps très innervées sont donc les plus sensibles
et varient selon les indidus. Ce facteur ne doit pas orienter votre choix
pour l'emplacement de votre tatouage. L'emplacement doit être celui
que vous souhaitez. Un peu de douleur supplémentaire vous satisfera
pour la vie dans le bon choix de l'emplacement. Néanmoins, le haut
du dos, l'épaule sont considérés comme moins sensibles
que les zones avants tel que la poitrine.
Combien coûte un tatouage ?
Le prix dépend de la taille et de la complexité du modèle
ainsi que de l'emplacement choisi qui peut rendre le travail plus long. Une
base de 500F de l'heure travaillée peut être considérée
comme la référence actuelle. Les tatouages chez ABC Tatouages
sont payables par chèques de banque certifiés ou plus simplement
en liquide. Le crédit ne pratique pas dans ce domaine.
Est-ce qu'il y a des risques ?
Non,
C'est sans aucun doute le souci majeur sur lequel en tant que client vous
vous devez d'obtenir toutes les garanties.
Tout tatoueur qui se respecte se doit de vous offrir toutes ces garanties
sur l'hygiène et l'asepsie qui entoure l'acte de tatouer.
En effet, le tatouage est un parfait vecteur pour l'hépathite B et
le virus HIV si l'on ne respecte pas quelques règles de base. Bien
entendu ces règles sont en vigueur chez ABC Tatouages et nous n'y dérogeont
pas.
Tout ce qui peut être à usage unique se doit de l'être, à savoir les aiguilles ou faisceau d'aiguilles, les gobelets recevant l'encre, les encres, les gants, les éponges, les serviettes...
Ce qui ne peut pas être à usage unique, tels que les buses de guidage ou les manchons, se doit d'être stérilisé à chaud ou à froid.
Les surfaces utilisées lors du tatouage doivent être nettoyées entre chaque acte avec des nettoyants de surface anti-HIV et anti-hépathite B. La solution alternative consistant à protéger préventivement ces surfaces avec du consommable de type papier aluminium qui sera donc jeté lui aussi.
Les surfaces à tatouer seront préalablement aseptisées avec un antiseptique de type alcool à 90°.
Avant de vous faire tatouer où que ce soit, il convient
que vous soyez rassurés sur ce sujet.
Il n'y a pas de place pour le doute dans ce domaine !
Comment vieillira mon tatouage ?
Pas de modification majeure car les pigments sont enkistés entre le
derme et l'épiderme. Le tatouage ne vieillira pas plus que vous même.
On notera tout de même que les pigments de couleur passent un peu comme
la couleur des double rideaux si l'exposition au soleil est importante ; la
solution étant bien sûr l'utilisation systématique d'écran
total. A contrario, le noir résiste parfaitement à ce type de
problème. Ce qui pourra vieillir ou du moins ne plus être d'actualité,
c'est bien entendu le prénom que vous aurez eu le tort de faire tatouer
trop tôt ou trop tard et avec lequel votre ami(e) sera parti(e).
Quelle genre de personnes se font tatouer ?
Tout le monde, pas de domaine réservé pour cet embellissement
du corps qui touche toutes les classes sociales sans exception.
Quelle est la mode en la matière ?
Il n'y a pas de réelle mode dans ce domaine, si ce n'est peut être
les troupeaux de dauphins que chaque tatoueur a réalisé il y
a quelques années. Les modèles sont si variés qu'il est
dommage de s'inscrire dans ce type de démarche. Chez ABC Tatouages,
nous nous attachons à vous conseiller dans ce choix afin que ce tatouage
soit une satisfaction d'une vie tant par le modèle que par l'emplacement.
Est-ce que je peux apporter mon modèle ?
Bien sûr, mais nous nous réservons le droit de ne pas vous faire
n'importe quoi n'importe où ! Le modèle qui vous séduit
peut ne pas être adapté et demandera donc un travail d'adaptation
avant d'être tatoué.
A quel age peut on se faire tatouer ?
18 ans révolus.
Est-ce qu'il y a des soins post-tatouage ?
Oui bien sûr, le tatouage est protégé par un pansement
jusqu'au matin suivant,
Otez votre pansement le lendemain en le mouillant à l'eau tiède.
Lavez le normalement au savon.
Nettoyez le tatouage avec un antiseptique léger.
Laissez sécher et appliquez une fine couche d'Homéoplasmine ( en pharmacie ) sur le tatouage.
Vous n'avez dès lors plus besoin de pansement.
Continuez l'application d'Homéoplasmine deux fois par jour, jusqu'à ce que la peau retrouve son aspect normal (environ deux à trois semaines).
Votre peau ne doit plus paraître sèche.
Evitez le soleil et l'eau de mer tant que la peau n'a pas retrouvé son aspect normal ou bien protégez la avec un l'écran total résistant à l'eau.
Maintenez votre tatouage toujours propre.
En cas de croûtes ne les arrachez pas.
En cas de démangeaisons ne grattez pas mais tapotez votre tatouage.
Comment se faire détatouer ?
Tout d'abord, vous ne vous ferez pas tatouer si vous avez déjà
en tête la possibilité de faire enlever ce tatouage plus tard.
Du moins c'est mon avis ! En cela, pas de précipitation quant au modèle
et à l'emplacement, c'est bien entendu définitif. Sauf que depuis
peu la technique en matière de détatouage a bien évoluée
avec l'apparition des lasers Q-switched ( Nd-YAG, ruby ou alexandrite) remplaçant
avantageusement les lasers CO2. Ces lasers permettent de faire disparaitre
les tatouages monochromes noirs en totalité et sans cicatrice. Ceci
est vrai pour les peaux blanches, car sur les peaux mates ou noires peuvent
apparaitre des séquelles achromiques redessinant le tatouage en négatif.
Néanmoins, ces nouveaux lasers ne viennent pas à bout des tatouages
polychromes. La chirurgie, la dermobrasion et le laser CO2 restent efficaces
sur les tatouages superficiels professionnels mais polychromes. Ces techniques
sont sources de cicatrices importantes et doivent maintenant rester un dernier
recours lorsque que les lasers Q-switched n'ont plus d'effets.
En dehors des professionnels en la matière qui assurent
un acte médical remboursé par la sécurité sociale
et vers lesquels vous orientera votre médecin traitant, je vous engage
à vous garder des recettes miracles composées de chaux, gros
sel, urine ou encore plus fort de "lait de femme vierge" dont les
résultats sont à coup sûr une très forte réaction
inflammatoire !!!
Quant aux tatoueurs, ils ne pourront vous proposer qu'un recouvrement qui,
modifiera le motif original, mais ne vous détatouera pas pour autant.